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Thermalisme : apaiser la douleur ne relève pas du luxe! (Mise à jour 16 décembre 2025)
Thermalisme : apaiser la douleur ne relève pas du luxe! (Mise à jour 16 décembre 2025)23 décembre 2025Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale prévoyait de réduire de 65% à 15% les remboursements de cure thermale, et ce, dès janvier 2026.Le prétexte : ces cures relèveraient plus de soins de confort que de réelles thérapies.Pour les retraités et personnes âgées, ces traitements semblent pourtant être largement bénéfiques.Finalement le taux de remboursement à 65% est préservé, mais la vigilance reste de mise. En recherche d’économies sur le budget de la santé, le gouvernement a fait flèche de tout bois et tenté d’imposer des mesures brutales, qui s’appliqueraient à tout le monde, sans tenir compte des réels besoins thérapeutiques.Il est possible que certaines de ces prescriptions de cure relèvent plus du confort que du réel besoin, mais s’il faut mettre un peu plus de rigueur dans la gestion et le remboursement de ce type de soins, appliquer la même règle pénalisante à tout le monde relève de l’absurde et de la gestion de la santé publique façon « Père Ubu ». On raccourcit tout ce qui dépasse, et on aligne tout le monde à 15% ! La responsabilité des prescripteursS’il existe des abus, c’est du côté des prescripteurs qu’il faudrait se tourner.Ou les soins prodigués sont inutiles, et ce n’est pas à 15% qu’il faut les rembourser, mais les laisser à l’entière charge de leurs bénéficiaires, car l’Assurance maladie n’a pas vocation à financer des soins de confort.Ou ils sont utiles, et dans ce cas, laisser aux patients un reste à charge de 85% du coût de la cure ouvrirait grand la porte aux renoncements aux soins.De plus, s’ils sont agréés, c’est bien que les centres de thermalisme ont vu leur utilité thérapeutique reconnue. L’utilité des soins de cureQui peut estimer que des patients cardiaques, victimes d’insuffisances respiratoire, de polyarthrite, relevant de cancer ou simplement âgés ne tirent pas un bénéfice des cures pour soulager leurs douleurs ? Apaiser la douleur est un devoir de notre système de santé. Bénéficier de traitement l’atténuant ne doit pas être réservé aux patients qui auraient les moyens de se faire rembourser ces soins par une complémentaire santé aussi coûteuse que protectrice. Cela nous ramènerait, d’un point de vue social, aux riches heures du XIX ème siècle, où seuls les riches allaient « prendre les eaux ». La Sécurité sociale, voici quatre-vingt ans, a mis un peu plus de justice et d’égalité dans l’accès à ce type de soins. Il importe de préserver cet acquis. Évaluer la pertinence des traitements est nécessaire, décider unilatéralement que leur utilité est minime pour l’ensemble des patients est abusif. Une destruction d’emplois massive en perspectiveMême si la Sécurité sociale n’a pas pour vocation première de préserver l’emploi, il faut aussi mesurer la casse sociale qu’induirait un déremboursement aussi brutal des cures. Sur vingt-cinq mille emplois, c’est vingt mille qui pourraient être menacés, et souvent dans des bassins d’emplois déjà sinistrés. Soucieuse de préserver les intérêts et la santé des usagers des cures thermales, l’UNSA Retraités refuse la baisse des remboursements des soins de thermalisme, elle reste vigilante sur ce dossier et soutient les prises de position de l’UNSA Santé sociaux sur ce sujet. Le communiqué de l’UNSA Santé sociaux : [...] Lire la suite…
Vos questions nous intéressent
Vos questions nous intéressent22 décembre 2025Je suis cadre mon employeur me délivre une délégation de pouvoir, dois-je la signer ? Légalement, il y a plusieurs éléments à vérifier : être certain que la personne qui vous la délivre dispose de ce pouvoir (compte tenu de sa qualification, cela me semble être complètement le cas), Si c’est la première fois que l’on vous propose une délégation de pouvoir, demandez-vous si celle-ci est bien justifiée en raison notamment l’éloignement géographique (pertinent pour un directeur de zone) de la dimension de l’entreprise de la complexité de l’activité ou/et de la multiplicité des sites. Autres points : disposez-vous de la qualification et des compétences nécessaires pour exercer ces missions ? avez-vous été formé pour celles-ci (en RH, en juridique). Pensez-vous disposer également des moyens nécessaires permettant d’assurer les missions : ressources humaines suffisantes (assistant.e juriste ?). Vous comprenez bien qu’accepter une délégation de pouvoir n’est pas sans conséquences : elle engendre une responsabilité plus importante. N’hésitez pas à demander des formations en parallèle ou une période d’adaptation à vos nouvelles fonctions ne semblerait pas exagéré. Je suis un élu CSE et DS de mon organisation : dans le cadre d’une négociation d’accord, nous souhaiterions instaurer la possibilité pour un salarié en congé sabbatique de prévoir un prolongement de ce dernier ? La loi prévoit-elle un dispositif de prolongation de congé sabbatique ? Si ce n’est pas le cas, comment pouvons-nous l’encadrer ? Le Code du travail (L3142-28 et s.) ne prévoit pas de prolongation automatique du congé sabbatique au-delà de la durée définie par le texte applicable. Les dispositions sont les suivantes : «Durée « légale » en l’absence d’accord : Durée minimale : 6 mois Durée maximale : 11 mois Ces durées sont des dispositions supplétives (elles s’appliquent à défaut d’accord collectif).  Une prolongation doit donc résulter d’un accord entre les parties ou d’une disposition conventionnelle.  Le Code du travail en son article L3142-32 encourage la mise en œuvre du congé sabbatique par accord :  « Pour mettre en œuvre le droit à congé du salarié mentionné à l’article L. 3142-28, une convention ou un accord collectif d’entreprise ou, à défaut, une convention ou un accord de branche détermine : 1° Les durées minimale et maximale du congé et le nombre de renouvellements ; 2° La condition d’ancienneté requise dans l’entreprise pour ouvrir droit à ce congé ; 3° La durée minimale dans l’entreprise durant laquelle le salarié ne doit pas avoir bénéficié des dispositifs mentionnés au second alinéa de l’article L. 3142-28 ; 4° Les plafonds mentionnés aux articles L. 3142-29, L. 3142-114 et L. 3142-115 ; 5° Les conditions et délais d’information de l’employeur par le salarié sur sa demande de congé ainsi que sur la date de son départ et sur la durée envisagée de ce congé ». En l’absence de dispositions spécifiques dans la convention ou l’accord collectif, la prolongation est donc laissée à l’accord exprès de l’employeur et du salarié. Cela peut laisser place à des interprétations diverses et à une inégalité de traitement entre les salariés. Je peux vous proposer une clause type dans un accord afin de sécuriser l’égalité de traitement entre les salariés. Vous pouvez vous inspirer du modèle de clause suivante : Modèle de clause – Durée et prolongation d’un congé sabbatique Article X – Durée du congé sabbatique Le congé sabbatique est accordé pour une durée initiale déterminée entre le salarié et l’employeur, dans la limite de XXX mois. Prolongation du congé Le salarié peut demander par écrit une prolongation de son congé sabbatique dans un délai de XXX semaines/mois avant la fin de son congé. L’employeur devra apporter une réponse dans un délai de XX jours. Sans réponse de sa part dans le délai prévu. La demande de prolongement est implicitement rejetée. [...] Lire la suite…
Adoption du PLFSS 2026, quelles incidences pour les retraités?
Adoption du PLFSS 2026, quelles incidences pour les retraités?20 décembre 2025[Mise à jour du 16 décembre 2025]L’Assemblée nationale a définitivement adopté mardi 16 décembre, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, par 247 voix contre 232.Il ne s’agit pas de s’en réjouir, car ce budget n’est pas celui que nous souhaitions, mais il faut saluer le sens des responsabilités de certains parlementaires. Il faut surtout mesurer la différence entre la Loi de financement adoptée, et celle que nous promettait François Bayrou le 15 juillet. Des mesures qui vont plutôt dans le bon sensOn nous promettait le gel des pensions et des prestations sociales, y compris l’ASPA. Les pensions comme les prestations sociales seront revalorisées en fonction de l’évolution de l’indice des prix.On nous promettait le doublement des franchises médicales. Elles n’évolueront pas.On courait le risque d’une majoration de la CSG pour les retraités dépassant un certain niveau de pension. La CSG progresse pour les revenus du capital, portant le taux de 9,2 % à 10,6 %, mais sans affecter la petite épargne et les revenus locatifs. L’Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) prévu pour une augmentation de 2% progressera finalement de 3%. Cette majoration donne un peu d’oxygène à l’hôpital public et prend en compte, en partie, les problématiques du vieillissement de la population et de l’augmentation des coûts des traitements. La réforme des retraites de 2023 est suspendue jusqu’au 1er janvier 2028. Même si nous ne sommes pas concernés par le relèvement de l’âge d’ouverture des droits, nous nous sommes suffisamment engagés contre cette réforme, au côté des actifs, pour saluer le moratoire adopté, dont bénéficieront 650 000 salariés au seuil de la retraite. Mais quelques mauvais coupsIl y a aussi des mesures préjudiciables aux retraités, comme la taxe de 2,25 % appliquée aux complémentaires santé.D’autres restent en suspens pour l’instant, comme la suppression de l’abattement fiscal des retraités, mesure qui relève du Projet de Loi de Finances, dont on ne sait pas encore ce qu’il va advenir. Finalement, le PLFSS adopté est beaucoup moins brutal que le projet de budget annoncé au début de l’été. Retenons que les pensions de base et des régimes assimilés vont progresser en janvier prochain, en fonction de l’évolution de la hausse des prix, d’un montant de 0,9%. Retenons que les franchises médicales ne devraient pas augmenter, mais que les cotisations de mutuelles, elles, augmenteront. N’oublions pas que les retraites complémentaires restent geléesMême si cela n’a rien avoir avec le PLFSS, près de 14 millions de retraités vont voir leur pouvoir d’achat baisser en 2026. Ce sont les bénéficiaires de pensions du régime complémentaire AGIRC-ARRCO.Du fait de l’obstination du MEDEF et du caractère provocateur de l’augmentation qu’il proposait, les négociations entre représentants du patronat et représentants des salariés ont échoué. Les pensions AGIRC ARRCO sont gelées pour un an, mesure qui affectera les retraités du régime général et particulièrement les cadres, pour lesquels la retraite complémentaire constitue une part importante de la pension.Pour se remémorer ce blocage, vous pouvez relire notre article d’octobre. En conclusion, pour rétablir les comptes de la Sécurité sociale des mesures d’une autre ampleur s’imposeraient, comme la conditionnalité des exonérations de cotisations patronales, la surtaxation des produits préjudiciables à la santé, l’application de cotisations sociales à toutes les formes de revenus du travail, primes, intéressement, heures supplémentaires, une révision de la CSG dans le sens d’une plus grande progressivité, une réforme de la fiscalité sur les patrimoines et les successions afin de renforcer la justice sociale. Même si la loi de financement adoptée, ne cible pas trop les retraités, il s’agit d’un texte de compromis dépourvu d’envergure qui ne résout en rien les problèmes de financement de la Sécurité sociale. [...] Lire la suite…
Offre parrainage – Recommandez Mutuale !
Offre parrainage – Recommandez Mutuale !12 décembre 2025Vous êtes satisfait(e) de nos contrats et de nos services ? C’est le moment de nous recommander à votre entourage ! Pour chaque parrainage réalisé, vous choisissez votre avantage : Une carte cadeau dématérialisée éthi’Kdo – la carte cadeau écologique et solidaire d’une valeur de 30 € valable dans plus de 150 enseignes engagées, Un don de 30 € au fonds de dotation Mutuale Solidarité pour soutenir des actions solidaires, Une remise de 15 € sur vos cotisations. Le parrainage, c’est simple et rapide : Dans nos bureaux d’accueil et de proximité, Ou en ligne via ce formulaire : bit.ly/4hG1Y3Y [...] Lire la suite…
1905-2025 : 120 ans d’une loi de liberté et de protection
1905-2025 : 120 ans d’une loi de liberté et de protection9 décembre 2025Nous célébrons cette année le 120ᵉ anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, dite loi de séparation des Églises et de l’État. Pour l’UNSA, la laïcité est un principe républicain essentiel qui irrigue notre approche sociale et notre conception du syndicalisme. Nous sommes particulièrement attachés au respect de la liberté de conscience absolue de toutes les personnes qui vivent en France. La loi de 1905 s’inscrit pleinement dans cette logique de liberté et de protection. Cet anniversaire donne lieu à de nombreux événements et colloques, parfois portés par des fédérations ou des syndicats de l’UNSA. C’est aussi l’occasion de la publication de nombreux ouvrages et revues qui expliquent et éclairent la laïcité [1]. À l’UNSA, nous avons fait le choix d’une célébration de cet anniversaire avec nos militantes et nos militants, le 3 décembre dernier dans nos locaux à Bagnolet, autour de la diffusion du film La Séparation de François HANSS, qui retrace les débats ayant conduit à l’adoption de cette loi. Quelle modernité dans les problématiques et les échanges de 1905 ! Ils résonnent encore aujourd’hui. Où placer le curseur pour respecter la liberté de chacune et chacun de croire, de ne pas croire ou de douter, tout en empêchant que les dogmes dictent leurs règles et leurs lois à la République ? Dans une période où beaucoup prétendent définir la laïcité à travers le prisme de stratégies politiques, quitte à la déformer ou à l’instrumentaliser, il est salutaire de se rappeler d’où vient cette loi. Il faut aussi accepter que le débat existe sur des interrogations légitimes dans une société qui évolue et quand certains intégrismes ou fondamentalismes attaquent la République, mais aujourd’hui, cette loi de pacification doit absolument être préservée. Ne laissons pas les identitaires de tous bords s’en prendre à elle. C’est notre responsabilité collective de la défendre, de la faire vivre et de la transmettre. Crédit image : Image by freepik Notes [1] https://centrehenriaigueperse.com/2025/12/07/laicite-une-selection-de-ressources-pour-sapproprier-ou-transmettre-les-dimensions-fondamentales-du-principe/ article de recensement de ressources sur le site du centre Henri Aigueperperse de l’UNSA Éducation [...] Lire la suite…
L’UNSA demande l’inscription du congé menstruel dans la loi
L’UNSA demande l’inscription du congé menstruel dans la loi8 décembre 2025Les douleurs de règles ne doivent plus être un tabou, ni un obstacle au travail. Chaque mois, des millions de femmes affrontent des douleurs invalidantes Migraines, vomissements, vertiges, fatigue intense, saignements abondant… Beaucoup continuent à travailler malgré tout, au prix de leur santé et de leur bien-être. D’autres sont contraintes de trouver des solutions individuelles (congé sans solde, pose de jours de congés, de RTT…) Signez la pétition Déjà plus 5000 signataires et vous ? Pour signer la pétition c’est ici Chaque mois, en raison de leurs règles, des millions de femmes subissent douleurs intenses, migraines, malaises, vomissements ou fatigue extrême. Ces symptômes peuvent impacter leurs journées de travail, sans pour autant être reconnus comme un motif d’arrêt. L’Espagne l’a fait, pourquoi pas la FranceL’Union Nationale des Syndicats Autonomes demande l’inscription du congé menstruel dans la loi. Cette proposition est déjà soutenue par des milliers de signataires. -* Le congé menstruel : un clivage de genre et générationnel Cette revendication est majoritaire. L’Indice UNSA du moral des salariés de décembre 2025 le prouve*. 65 % des femmes considèrent que la prise en compte de la santé féminine dans leur entreprise ou organisation n’est pas satisfaisante. La mise en place d’un congé menstruel, si elle est majoritaire (52 % des répondants y sont favorables), met cependant en lumière des clivages de genre ou d’âge. Un premier clivage de genre apparait : 56% des femmes se prononcent en faveur de la mise en place des congés menstruels, contre seulement 47% des hommes. Des divergences plus fortes encore se manifestent d’un point de vue générationnel : les congés menstruels sont plébiscités parmi les 18-24 ans (85%) tandis qu’ils sont majoritairement rejetés chez les 50-64 ans (59%). Les personnes interrogées sont cependant majoritairement d’accord (58%) pour dire que la mise en place d’un congé menstruel serait une mesure utile pour améliorer le bien-être au travail. A nouveau, le critère de l’âge est très discriminant : quasi-unanimité chez les 18-24 ans (95%), alors qu’une majorité des 50-64 ans pense le contraire (57%). L’UNSA lance une pétition pour inscrire le congé menstruel dans la loi L’UNSA considère qu’il s’agit d’un véritable enjeu d’égalité au travail : personne ne devrait avoir à choisir entre souffrir ou perdre une journée de salaire. Il est temps de lever les tabous et d’accorder à toutes les personnes concernées un droit au congé menstruel garantissant équité et mieux-être au travail.L’UNSA demande l’inscription dans la loi d’un arrêt de travail spécifique, pris en charge et sans jour de carence, un congé menstruel rémunéré et confidentiel. Toutes et tous mobilisé.e.s : déjà plus de 5 000 signataires ! L’UNSA lance une pétition ouverte à toutes et tous pour porter cette revendication auprès du gouvernement et des parlementaires. Cette campagne nationale appelle à reconnaître pleinement la réalité des douleurs menstruelles et leur impact sur la vie professionnelle.L’UNSA encourage chacune et chacun, dans les entreprises, organisations, collectivités et universités, à signer et à partager cette pétition pour faire avancer ce droit fondamental de santé et d’égalité. Les douleurs de règles ne doivent plus être un tabou, ni un obstacle au travail. [...] Lire la suite…
Des salariés inquiets de leur avenir professionnel
Des salariés inquiets de leur avenir professionnel6 décembre 2025L’indice du moral des salariés enregistre en ce mois de décembre une légère hausse de 0,1 point, atteignant 5,4 sur 10 contre 5,3 au mois de novembre.Avec une note de 7 sur 10, le sentiment d’effectuer un travail utile reste l’élément le mieux évalué par les salariés ce mois-ci. La motivation au travail augmente de 5,6 à 5,8 et devient le deuxième sous-indice le plus élevé. Les perspectives de carrière demeurent une source importante d’inquiétude.Mais, les personnes interrogées se montrent particulièrement pessimistes vis-à-vis de leurs perspectives de carrière, avec une note de 4,1 sur 10 soit -0,1 par rapport au mois de novembre). En effet, depuis plusieurs mois, les personnes sondées affichent globalement de l’inquiétude concernant leur futur professionnel. Comme en témoigne la moyenne de 4,9 obtenue à la dimension « concernant l’avenir de mon métier, je suis positif ». https://www.unsa.org/Des-salaries-inquiets-de-leur-avenir-professionnel.html [...] Lire la suite…
Prise en charge intégrale des fauteuils roulants : une avancée qui doit en appeler d’autres
Prise en charge intégrale des fauteuils roulants : une avancée qui doit en appeler d’autres2 décembre 2025Depuis ce lundi 1er décembre, la Sécurité sociale couvre le coût des fauteuils roulants à 100%. Une mesure obtenue après vingt ans de mobilisation qui, pour l’UNSA, doit appeler d’autres avancées. En France, près de 1,1 million de personnes utilisent un fauteuil roulant. Chaque année, 150 000 nouveaux équipements sont nécessaires, dont 10 000 fauteuils manuels spécifiques adaptés aux handicaps complexes et 15 000 électriques. Jusqu’ici, l’Assurance maladie ne prenait en charge qu’une partie de ces équipements, laissant aux patients un reste à charge parfois considérable. Pour financer un fauteuil adapté, beaucoup de personnes devaient additionner les démarches : solliciter leur complémentaire santé, monter un dossier auprès de la MDPH, rechercher des aides locales ou un fonds de compensation, et parfois s’en remettre aux associations, à la solidarité familiale voire à des cagnottes en ligne. Un système lourd, épuisant et inégalitaire. La nouvelle procédure simplifie enfin ce parcours : un fauteuil est désormais prescrit directement par un médecin ou par une équipe pluridisciplinaire dans les cas les plus complexes. La prise en charge se fait par un guichet unique, avec un remboursement intégral. Pour l’UNSA, le remboursement à 100 % des fauteuils roulants constitue une véritable avancée pour les personnes en situation de handicap. Mais elle ne doit être qu’une étape : les handicaps nécessitant un fauteuil ne représentent qu’environ 4 % de l’ensemble des situations. De nombreuses personnes ont besoin d’autres appareillages de compensation — prothèses, aides techniques, équipements spécialisés — dont les coûts et les restes à charge demeurent très élevés. Pour l’UNSA, une politique ambitieuse d’accessibilité et de compensation reste indispensable pour garantir à toutes et tous une autonomie réelle. Crédit image : jcomp on Freepik [...] Lire la suite…
Fonctionnaires d’État : bug informatique dans le paiement des pensions d’octobre!
Fonctionnaires d’État : bug informatique dans le paiement des pensions d’octobre!30 novembre 2025Votre taux de prélèvement à la source a pu changer sur la pension de septembre, si votre taux d’imposition a évolué entre les revenus de 2023 et ceux de 2024.Attention : une erreur dans l’application du nouveau taux s’est produite sur certaines pensions d’octobre. Soyez vigilants ! Il semble que l’erreur a été réparée sur la pension de novembre… Pourquoi la pension peut évoluer en septembre ?En septembre, le taux de prélèvement à la source évolue en fonction de la déclaration de revenus faite entre avril et juin.Si votre taux d’imposition a augmenté, vous avez pu constater une diminution de votre pension nette. C’est la conséquence de l’augmentation du prélèvement à la source que vous pouvez retrouver à la dernière ligne du décompte détaillé de votre bulletin de pension.Si, à l’inverse, votre taux d’imposition a diminué, votre pension a augmenté. Dans ce cas votre prélèvement à la source a été réduit.Vous avez pu constater cette variation sur votre bulletin de pension de septembre daté de début octobre, disponible sur le site ENSAP : https://ensap.gouv.frAttention au bug !Vous êtes matinal, anxieux ou persécuté par votre banquier et vous êtes allé consulter votre compte en banque à l’aube du 30 septembre. Et là, surprise, bonne ou mauvaise selon les cas, votre pension d’octobre affiche un montant égal à celui de la pension d’août… Ce que dit le Service de gestion des retraitesL’UNSA Retraités, qui est vigilante pour ses adhérents et lecteurs, a donc consulté, matutinalement, le Service des Retraites de l’État, lequel prévient que :« À l’occasion de la modernisation du système informatique du service des retraites de l’État, menée avec la Caisse des dépôts et consignations, des opérations de sécurisation ont permis de détecter des anomalies susceptibles d’entraîner des écarts ou des interruptions de paiement » et plus précisément que : « Si votre taux de PAS (Prélèvement à la Source) a évolué ce dernier mois, une application erronée du nouveau taux entraînant une différence de paiement a pu être constatée pour ce mois d’octobre. La régularisation interviendra, sans intervention de votre part, par la mise à jour du taux de prélèvement à la source lors du paiement du mois de novembre ».Ce sont près de deux millions de retraités de la Fonction Publique qui pourraient subir les inconvénients de cette situation… Nos conseils :On va donc faire confiance aux agents de la DGFIP, mais nous invitons les retraités de la Fonction Publique d’État à suivre avec attention leurs bulletins de pension d’août, de septembre et d’octobre 2025. Ce dernier est disponible depuis le 8 octobre sur le site ENSAP. à vérifier fin novembre que les régularisations éventuelles ont bien été portées sur leur compte. Consulter ou créer son compte ENSAPPour les retraités qui n’ont pas encore réussi à accéder à leur espace ENSAP, nous les invitons à le faire, car dans ce contexte, être privé de l’accès à ses bulletins de pension peut s’avérer extrêmement gênant.Pour ce faire, nous invitons nos lecteurs en difficulté à consulter notre article sur l’accès aux bulletins de pension, et si cela ne suffit pas, à se faire aider par un proche plus habile avec les nouvelles technologies, ou en dernière ressource à se rendre dans un espace France Services. [...] Lire la suite…